45cc de 1946 n° 3188.                                                    

 

 

juste après l’achat : (oct 2004)

 

 

C’est une épave sur laquelle il manque beaucoup de pièces. L’ensemble est en mauvais état

et nécessite une restauration complète

 

 

 

 

Avant toute chose, je lui ai ajouté une béquille en alu,

Et j’ai remonté toutes les pièces qui trainaient :

 

 

 

 

 

Vue de loin il ne présente pas mal.

Mais en fait toute la peinture n’est pas d’origine, il faudra que je la refasse,

Même chose pour les chromes qui ont été repeints en gris métallisé.

Les jantes étaient noires d’origine, mais elles sont aussi repeintes.

 

 

 

 

Vue sur le moteur : il manque la pompe et le carburateur.

Le cache rotor a de nombreuses petites bosses mais  pas de gros enfoncement :

 ca sera donc facile de lui redonner une forme parfaite.

Le garde boue avant a été charcuté : il a basculé sur le pneu et a frotté pendant longtemps

 

 

Le fil bougie a manifestement été récupéré sur un 45cc plus moderne ou un 330,

car il y a un passe-fil pour cache central moteur.

La vis  à tête fendue pour la culasse a été mise

juste pour empêcher la culasse de tomber par terre et de se casser encore un peu plus…

 

 

 

ci dessus le carter d’origine.

 Il présente une énorme fissure depuis la pompe jusqu'à l’embase du cylindre.

Ce que l’on ne voit pas, c’est qu’il y a la même fente de l’autre coté, vers l’ar du carter

Seul espoir de le sauver : soudure à froid, avec époxy + fibres de verre.

 

 

 

Vue sur la culasse explosée L avec une bougie à gros culot type Marchal corindon :

L’ancêtre de la fameuse bougie V 36 A pour vélosolex.

 

 

 

 

Dans le moteur c’est pas bien joli… ca a l’air bien grippé tout ça…

Il y a autre chose qui ne se voit pas sur les photos : un jeu inquiétant dans l’embiellage…

Curieusement les palliers en bronze sont intacts,

 c’est l’axe de piston et la bague du maneton qui sont usés a mort

 

 

 

 

 

Gros plan sur le rotor n°2313. la rondelle arrache rotor a des petits chanfreins pour les vis.

Les bobines sont rouges.

 

 

 

 

Passons maintenant au cadre…

 

 

La selle a l’air en bon état vu de derrière, mais ce n’est pas le cas vu de dessus : il faut entièrement la regarnir.

En prime il y a un ressort cassé au chassis.

 

Détail intéressant pour les puristes : c’est une selle BROWN  et non une TERRY.

 
 


         

 

 

 

 

 

La boîte à outil avait été démontée et n’était plus sur le cadre. Elle a du traîner dans la terre :

Elle est tellement corrodée qu’il y a un gros trou dans le coin à droite !

Mais elle est là et c’est ce qui compte.

 

 

Il a même encore ses poignées gaufrées.

Elles sont peut être trop modernes… à confirmer.

 

 

Le voilà maintenant apres un début de restauration :

(nov 2004)

 

 

Il est magnifique, du moins si on ne regarde pas trop les détails.

J’ai repeint uniquement la boîte à outils, et je lui ai rajouté un couvercle.

Pour le reste de la peinture il a suffit d’un nettoyage.

J’ai aussi refabriqué le mécanisme de verrouillage du moteur, qui était absent.

 

 

Par chance j’avais un phare en rabe.

 Par contre pour la portière de phare j’ai du emprunter sur mon modèle de 1948,

 qui est actuellement démonté…

 il y a juste qu’elle devrait être noire comme le phare, au lieu d’etre en alu.

 

 

 

Pour la restauration du moteur,

le plus gros  travail était sans aucun doute le sauvetage du carter :

 

 

Après multipes dégraissages + sablage de la paroi intérieure,

 j’ai fait une prothèse en époxy + fibre de verre.

Les 3 brides servent à maintenir les fissures en position refermées,

 pendant le temps du collage (= environ 24 heures ).

L’épaisseur du renfort est juste calculée pour laisser passer le galet.

 

Le volia maintenant en mars 2005 :

Je lui ai trouvé le carbu qui correspond :

 

 

 

 

 

et maintenant en juin 2005 :

j’ai trouvé un cerclage de phare supplémentaire que j’ai pu repeindre en noir,

il me manque toujours la vitre.

J’ai également acheté 2 pneus de 650 refabriqués à l’identique…

Voilà le résultat.

Apres de nombreux kilomètres parcourus, le moteur commence à prendre

 de plus en plus de peche, car au début ce n’était pas la joie L